Jusque dans les années 70, le seul chef qui avait grâce aux yeux des salariés était le patron modèle. Il était là avant tout le monde le matin, partait après tout le monde le soir, déjeunait vite fait et ne prenait quasi jamais de vacances. Trentes glorieuses oblige, nous sommes passés à l'ère moderne du chef : "le manager", avec son train de nouvelles technologies, où seule la capacité de délégation désignait la modernité du patron, qui lui pouvait enfin s'atteler à des tâches stratégiques voir mondialistes. Le management en cascade pouvait démarrer : N+1, N+2, N+3, etc...
2009, crise oblige, retour brutal aux fondamentaux. Le patron doit être là, présent, soutenir tout le monde (de +2 à +12), tout prévoir, être plein de compassion pour ses collaborateurs et surtout de plus prendre de bonus. Bref, un patron modèle reste et restera celui qui donne l'exemple.
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