SUCCESS

BOSSER PLUS OU BOSSER MIEUX ??

 
  

Il y a depuis quelques mois un petit air de sinistrose qui s'amplifie dans le milieu du travail. On observe même des comportements de lassitude chez certains qui s'apparentent à du laisser-aller. Pour qui bosser mieux, pour qui bosser plus ?? 

Il est vrai que la morosité, cette spécificité française* est renforcée par la crise. Mais alors, que faut-il faire pour inverser la tendance et redonner à une majorité le goût du travail bien fait ? 

On pense tout d'abord aux politiques qui devraient cesser leurs actions démagogiques pour régler de façon durable les problèmes qui planent sur nos têtes. 

Puis aux managers, actionnaires ou pas, qui devraient essayer de motiver d'avantage leurs collaborateurs à bosser mieux. Comment ? En donnant des perspectives réelles à ceux qui se donnent du mal et ont des résultats, chacun à son niveau. 

Ce qui manque cruellement aux salariés, c'est d'adhérer aux valeurs de leur entreprise faute de projets de celles-ci, d'innovation et d'esprit de conquête. 

Heureusement, des entreprises ont compris cette nécessité absolue et s'en sortent, même par gros temps.

 

* La France est depuis 30 ans le pays occidental où le moral des ménages est le plus bas. Source Observatoire Européen Cétélem.

 

COMMENT RE-MO-TI-VER SES TROUPES ?

Plus les jours passent et plus les bons chiffres s'éloignent. Beaucoup de managers se résignent en attendant des jours meilleurs car ils ne voient plus ce qu'il faut faire. Success formation vient de lancer une toute nouvelle formation axée sur l'art de RE-MO-TI-VER ses équipes. Quand l'environnement change, il faut changer et ne pas attendre que l'on vous montre ... La sortie !

CRISE : DERRIERE LES NUAGES, N'Y A T-IL PAS LE SOLEIL?

 

La crise financière qui déferle chaque jour sur nous avec son lot de mauvaises nouvelles est un véritable Tsunami, dont les derniers effets ne sont pas encore connus. C'est une crise mondiale qui affecte la confiance et le moral de chacun. Mais faut-il pour autant se laisser abattre, subir, se barricader et voir venir? La réponse est non : cela a été prouvé dans les 6 dernières crises qu'ont connu les pays occidentaux depuis 1945. En temps de crise, ceux qui ont réagi vite et continué d'investir en sont sortis renforcés. De plus, ils ont connu par la suite les plus belles progressions. Réagir, c'est quoi? C'est en premier revoir à une vitesse grand V ses process et préjugés pour mettre en œuvre une nouvelle donne humaine et professionnelle. Puis c'est se préparer à affronter et comprendre de nouveaux comportements autour de soi, face à soi et contre soi. Enfin, c'est mettre en place une nouvelle réponse et de nouveaux outils pour saisir cette crise et en faire une opportunité de changements et de réussite. Pour ceux qui le peuvent, réagir c'est peut-être réussir.

 

 

       

 

 

QUAND BARACK RENCONTRE NICOLAS

La rencontre entre Barack Obama et Nicolas Sarkozy doit avoir lieu dans 2 semaines en Avril ou le 6 juin sur les plages du débarquement selon les sources. Faisons un rêve : et si le président américain chuchotait à l'oreille de notre président que ce sont toujours les investissements consentis en recherche et en formation qui ont permis aux entreprises américaines d'innover et de produire. Aux Etats Unis, l'investissement consacré à la recherche est 2,5 fois plus important qu'en France. Alors à quand les prochaines grandes innovations et productions fabriquées en France?

LES FOOTBALLEURS FRANCAIS SONT-ILS MAL FORMÉS?

C'est une question tout à fait légitime que l'on peut se poser quand on assiste à une telle Bérézina de nos clubs qui une fois de plus n'arrivent pas à passer le cap les huitièmes de finale. Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons un des meilleurs systèmes de formation du monde et certains pays viennent même nous copier. C'est ailleurs que le bât blesse : les français ne viennent pas assister en masse aux matches, l'équipement des stades n'est pas à la pointe, le niveau de charges qui pèse sur nos clubs est très lourd et notre fiscalité n'est pas des plus attractives. Une belle copie à revoir pour un ministre des sports qui voudrait faire revenir en France dans nos clubs les joueurs français que l'on a formés.

LE GRAND RETOUR DU PATRON MODÈLE

Jusque dans les années 70, le seul chef qui avait grâce aux yeux des salariés était le patron modèle. Il était là avant tout le monde le matin, partait après tout le monde le soir, déjeunait vite fait et ne prenait quasi jamais de vacances. Trentes glorieuses oblige, nous sommes passés à l'ère moderne du chef : "le manager", avec son train de nouvelles technologies, où seule la capacité de délégation désignait la modernité du patron, qui lui pouvait enfin s'atteler à des tâches stratégiques voir mondialistes. Le management en cascade pouvait démarrer : N+1, N+2, N+3, etc... 

2009, crise oblige, retour brutal aux fondamentaux. Le patron doit être là, présent, soutenir tout le monde (de +2 à +12), tout prévoir, être plein de compassion pour ses collaborateurs et surtout de plus prendre de bonus. Bref, un patron modèle reste et restera celui qui donne l'exemple. 

MANAGER EN TEMPS DE CRISE

Demander à un manager de faire aujourd'hui le contraire de ce qu'il faisait hier, c'est dur, très très dur !! Et pourtant, c'est exactement ce qu'il faut faire pour un manager d'une entreprise qui subit une crise rapide et violente. Dans les mois qui viennent, les managers doivent mettre au placard leurs préjugés et leurs méthodes. Ils doivent tout changer et très vite. Un seul guide : l'instinct. Une seule arme : la réactivité. Ce n'est pas la guerre, pire c'est la jungle. Et dans la jungle, il vaut mieux avoir du flair. Les fauves sont lachés, gare aux innocents qui continuent d'aller tranquillement s'abreuver à la rivière...

LES FEMMES ET LES ENFANTS D'ABORD...

Cela a été dénoncé des centaines de fois : même si dans la loi française l'accès à la formation est ouvert à tous, ce sont en énorme majorité les salariés d'un niveau moyen ou supérieur qui bénéficient des formations. Non pas au détriment des plus modestes, mais tout simplement car ils sont mieux informés du parcours à suivre pour obtenir une formation remboursée par les organismes de collecte. L'état, face à la crise qui va toucher en 2009 plus particulièrement les employés modestes, semble prendre le problème en mains. Mais attention, la crise est rapide et les formations vont vite devenir indispensables pour ces centaines de milliers de salariés du privé qui doivent être considérés comme prioritaires.

GUADELOUPE, NE POURRAIT-ON PAS LES FORMER?

Les évènements récents en Guadeloupe illustrent bien ce qui se passe sur l'ensemble du territoire Français. C'est dans les catégories dites "basses" d'employés qu'il y a le plus besoin de formation et au lieu de former, on va aider, comme depuis plus de 50 ans. Ca y est, je viens de lâcher une énorme vérité et je vais me faire taper sur les doigts par mes collègues. Peu importe, ce territoire qui compte 50 % de sa population active, soit au chômage, soit au RMI, aurait bien besoin de la part de nos gouvernants d'un gigantesque plan de formation autour d'un nouveau modèle économique lié à la situation géographique de cette île. Ce serait pour la France un investissement intelligent, car en 5 ans on pourrait diminuer de façon radicale cet assistanat sans fin. De leur côté, nos compatriotes de Guadeloupe se sentiraient plus heureux et valorisés. Tout le monde sait qu'il est stupide de donner tout les jours du poisson gratuit à un pêcheur. Il vaut mieux lui financer l'achat d'un bateau et lui apprendre les dernières techniques de pêche.